Cycle Art - Espace public
Artistes hors piste : acteurs du développement des territoires ?
ARTISTES HORS PISTE :
ACTEURS DU DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES ?
Certains artistes préfèrent arpenter des lieux inhabituels plutôt que d’habiter les territoires balisés de l’institution culturelle. Fleuve, cour d’immeuble, centre commercial, sentiers campagnards, routes nationales… : les territoires de leurs créations sont multiples, les conditions de leur réception singulières. Pourquoi ont-ils fait ces choix ? Comment travaillent-ils ? Comment leurs producteurs / diffuseurs les accompagnent-ils ? A partir de projets développés dans l’espace public urbain et en milieu rural, cette rencontre se propose d’explorer quelques facettes de ces aventures artistiques hors piste.

INVITES
HERVE LELARDOUX, scénographe et metteur en scène, il a fondé avec Chantal Gresset à Rennes le Théâtre de l’Arpenteur. Depuis 1998, l’Arpenteur développe le concept de « Ville invisible » : une démarche consacrée à l’imaginaire urbain, une recherche de nouvelles formes théâtrales, d’autres façons d’inscrire le théâtre dans la cité, et de multiples manières de mettre en relation un public avec ses espaces de vie quotidiens.
GABI FARAGE, urbaniste-inventeur, directeur de l’association Bruit du Frigo, membre du réseau AutreParts. Regroupant des chercheurs du quotidien, venus de toutes disciplines (urbanisme, histoire, vidéo, sociologie, animation, arts plastiques, théâtre…), Bruit du Frigo veut inviter les habitants à se réapproprier la ville, favoriser la possibilité pour chacun d’exercer une curiosité critique sur son cadre de vie. Promenades urbaines, échanges, actions interactives dans l’espace public : les expériences menées par le collectif permettent de tester d’autres manières de vivre la ville, plus conviviales, plus poétiques, plus partagées. « Où nous intervenons, nous essayons d’associer ceux qui transforment une situation et ceux qui la vivent. »
PALMIRA PICON-ARCHIER, directrice de l’APSOAR (Association de Préfiguration du Secteur Ouvert des Arts de la Rue), vice-présidente de la Fédération des arts de la rue en Rhône-Alpes. Elle affirme sa volonté de contribuer au développement d’un territoire humain en faisant naître des « espaces théâtres », notamment dans les espaces publics : places, rues, parcs, paysages, hangars, petites salles, friches... Elle invite le public à suivre des parcours artistiques jalonnés de créations et à découvrir des lieux.
DOMINIQUE LEMAITRE, comédienne, auteure, codirectrice artistique de la compagnie des Chercheurs d’Air, avec Dominique Comby. La compagnie des Chercheurs d’Air s’inscrit dans une démarche pluridisciplinaire : pièce de cirque et théâtre, spectacles pour enfants, duos et trios de clowns… Installée dans le Jura, la compagnie reprend la direction artistique du festival d’Ideklic, de 1994 à 1999, dont elle ouvre largement la programmation aux Arts de la Rue, crée un lieu de fabrication pour les arts de la rue, la Vache qui Rue, inauguré en 2001 à Moirans. Dominique Lemaître nous parlera notamment de l'un de ses derniers spectacles, Ramdam, créé en 2003, et présenté notamment dans le cadre de l'APSOAR et de De Rue et De Cirque.
FRANÇOISE LEGER, auteure et codirectrice artistique, avec Bruno Schnebelin, de la compagnie Ilotopie, fondée en 1980. La compagnie prône l’interdisciplinarité en réunissant acteurs, sculpteurs, inventeurs, musiciens, pour mettre en oeuvre des actions artistiques frontalières, hybrides, et ainsi ouvertes sur le monde. L’installation PLM (Palace à Loyer Modéré), en 1990, témoigne déjà de la volonté de la Compagnie de vouloir mettre en place des actions-spectacles engagés, « opérant aux frontières des enjeux individuels et sociaux ».
REMY BOVIS, gérant, directeur de la Coopérative De rue et de cirque, plateforme de diffusion artistique pour les arts du cirque, de la rue et de la ville à Paris et en Ile-de-France. Hors de la logique de festival, 2r2c s'immisce dans l'espace public avec des propositions très diverses questionnant l'environnement urbain. « 2r2c » a pris la forme juridique d’une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), composée de 37 sociétaires dont 13 compagnies de cirque et de rue. http://www.derueetdecirque.coop
Rencontre-débat organisée par Elsa Chausse, Guillaume Deschamps, Emilie Dubuc, Soizic Gobron, Rachel Pinget, étudiants au sein du Master 2 Projets Culturels dans l'Espace Public, Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Dans le cadre des « Mardis de la Culture », cycle de rencontres organisé par le Master 2 Projets Culturels dans l'Espace Public et le Master 2 Sciences et Techniques de l’Exposition de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.
La LOLF : quel impact pour le champ culturel ?
LA LOLF :
QUEL IMPACT POUR LE CHAMP CULTUREL ?
Avec la LOLF, Loi Organique relative aux Lois de Finances, votée en 2001 et entrée en application en 2006, l’Etat invente une sorte de « budget réalité » : 34 « missions », 133 « programmes » et des centaines d’« actions »…
Quel sera l’impact de cette LOLF STORY pour les acteurs culturels ? Quels sont les programmes et les actions de la « mission culture » ? Quels indicateurs ont été retenus ? Les DRAC sont-elles seules concernées ? La LOLF introduit-elle une logique néolibérale dans les rouages de l’administration ou permet-elle une meilleure rationalité de l’action publique ? En présence de deux responsables du ministère de la culture et d'un élu local, cette rencontre proposera un décryptage de la LOLF suivi d’un débat sur son application dans le monde de la culture.

INVITES
JEAN-FRANCOIS BURGOS. Elu socialiste de la municipalité de Gennevilliers depuis 1995, Jean-François Burgos, chargé lors de son premier mandat de la délégation informatique, s’occupe aujourd’hui des affaires culturelles. Il est également administrateur de la Maison de la Solidarité de Gennevilliers, maison d’accueil de jour. Il a travaillé comme prestataire de services informatiques dans le secteur bancaire et en particulier dans celui de la haute finance. Vice-président de la FNCC, Fédération Nationale des Collectivités Territoriales pour la Culture, dont il préside la commission « Formation ».
PIERRE DEPROST. Chargé de mission LOLF au ministère de la culture et de la communication, au sein de la direction de l’administration générale.
PIERRE OUDART. Après avoir travaillé dans le réseau linguistique et culturel étranger, Pierre Oudart a été conseiller multimédia au ministère de la culture auprès de Catherine Tasca, avant de rejoindre la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France en tant que chef du service développement et action territoriale.
Rencontre-débat organisée par Guillaume Deschamps et Emilie Dubuc, étudiants au sein du Master 2 Projets Culturels dans l'Espace Public de l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Dans le cadre du cycle de rencontres-débats sur les relations entre arts, cultures, populations et territoires, proposé par le Master 2 Projets Culturels dans l'Espace Public. Sous l’impulsion de Pascal Le Brun-Cordier, professeur associé, responsable du Master.
L'infiltration, ou l'invention d'une nouvelle expérience artistique
INFILTRATIONS ARTISTIQUES
Détournements / Contournements
Quelles créations pour quelles réceptions ?
« L'art ne vient pas coucher dans les lits qu'on a faits pour lui ; il se sauve aussitôt qu'on prononce son nom : ce qu'il aime c'est l'incognito. Ses meilleurs moments sont quand il oublie comment il s'appelle. » Jean Dubuffet
L’art dans l’espace public peut être immédiatement identifiable ou s’insérer dans la trame urbaine de manière ambivalente, sur le mode discret de l’infiltration, du parasitage, de la furtivité...
Pourquoi certains artistes refusent-ils le cadre sémiotique de l’exposition ou déjouent-ils le dispositif spectatoriel classique ? Comment opèrent-ils ? Qu'en est-il de la réception de ces oeuvres ? A partir d’exemples précis, les participants de cette table ronde tenteront d’approcher ces démarches singulières et d’en analyser les enjeux esthétiques et culturels.

Invités
L'ATLAS. C'est en taguant son nom dans les rues de Paris, Toulouse Marseille, Barcelone, Madrid, Lisbonne que L'Atlas début son chemin… Puis il part au Maroc et en Egypte étudier la calligraphie arabe classique et moderne. Il nourrit son travail de ces influences orientales qu’il adapte à ses techniques de création que sont principalement le scotch et la bombe aérosol. L'Atlas réalise aujourd’hui des boussoles géométriques et labyrinthiques, appliquées discrètement dans l’espace urbain, ainsi que des affiches en noir et blanc de 4x3m qu’il colle sur les panneaux publicitaires. Ses différents travaux oscillent entre écriture et représentation, entre l’Orient et l’Occident. En parallèle de son travail dans la rue, L’Atlas « peint des séries de toiles auxquelles il a promis de faire traverser le monde avant de les exposer » www.latlas.net
MAUD LE FLOCH. Urbaniste de formation, Maud Le Floch développe en actes une réflexion sur les arts de la rue et l'intervention dans l'espace public. Elle co-dirige la Compagnie Off/pOlau(Pôle des arts urbains) à Tours. Elle est également à l'initiative des “Missions Repérage(s), un élu - un artiste" menées avec Lieux publics. Maud Le Floch développe une activité de conseil artistique (coopérative 2Rue2Cirque) et participe à la conception de projets urbains. Elle est membre du comité de suivi pédagogique de la Faiar (formation avancée et itinérante des Arts de la rue) et est administratrice de la Fédération des Arts de la rue.
STEPHANIE LEMOINE a suivi des études de lettres modernes puis a enseigné le français pendant cinq ans dans des établissements en banlieue parisienne. Elle a récemment abandonné cette activité pour se consacrer à l'écriture et au journalisme. Elle découvre l'art urbain en déambulant dans les rues de Toulouse et Paris, et se passionne pour ce type d'infiltration artistique dans l'espace public. Elle a cherché à rendre compte de ces pratiques variées qui continuent à façonner l'image d'une ville. "In Situ, un panorama de l'art urbain de 1975 à nos jours", publié aux Editions Alternatives et coécrit avec Julien Terral, est son premier ouvrage. Une table-librairie proposée par les Editions Alternatives sera ouverte à l'issue de la rencontre.
MARK ETC. est directeur artistique du groupe Ici Même. "Le groupe Ici Même s’immisce dans la réalité quotidienne et contrefait la sémantique de l’espace urbain pour introduire le trouble, déréguler les automatismes, interroger les formes de domination symbolique sous-jacentes. Chronoloc, dernière création du collectif, propose un nouveau concept d’habitat : des maisons taillées sur une place de parking, louables à l’heure pour ne payer que le temps occupé. Installés rue Trudaine en novembre 2004, ces trafiquants de réel invitaient les passants à réfléchir sur la mobilité et la dépersonnalisation des modes de vie induite par l’idéologie de la flexibilité généralisée." (Cahiers de l'ONDA n°36)
ANNE VERGNEAULT. Après une formation aux arts décoratifs, Anne Vergneault a co-fondé en 1989 la compagnie KMK avec Véronique Pény. Leur mot d’ordre pourrait être le "détournement" : d’un lieu, d’objets, de sons, d’images, d’une situation développant ainsi un univers décalé qui propose un autre regard sur une réalité quotidienne. Avec sa dernière création « Roman Fleuve », KMK poursuit son travail in situ et cherche à établir un dialogue étroit avec le paysage et le territoire.
Rencontre-débat préparée par Elise Coury, Alice Delacour, Camille Geoffroy, Elise Laurent, Adrien Pasternak, Camille Poiraud, étudiants au sein du Master 2 Projets Culturels dans l'Espace Public, Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Dans le cadre du cycle IN SITU, programme de rencontres-débats sur les relations entre arts, cultures, populations et territoires, proposé par le Master 2 Projets Culturels dans l'Espace Public. Sous l’impulsion de Pascal Le Brun-Cordier, professeur associé, responsable du Master.
Quartiers en crise : la culture à l'épreuve du feu
Quartiers en crise : la culture à l'épreuve du feu
Novembre 2005. Les quartiers de Clichy sous Bois, Sevran, Aulnay sous Bois s’enflamment.
A leur suite, d’autres quartiers populaires des banlieues de France s’embrasent sous la colère des jeunes. Le mal-être n’est pas nouveau et pourtant il persiste.
Le traitement médiatique de ces récents événements met en avant la parole de certains politiques, réduisant la crise des banlieues à des discours sécuritaires et à des considérations peu encourageantes.
Les acteurs culturels quant à eux n’ont été que peu entendus. Est-ce le sentiment de ne pas être directement impliqués dans ce conflit social ou la pudeur qui ont tu leurs voix ? Pourtant, dans ces quartiers « où n’existe aucune des conditions minimales nécessaires à la constitution d’un monde figuré spatialement par des lieux de contacts, de croisements, de rencontres » (Jean-Paul Dollé, « Habiter le rien », Le Monde du 14/12/2005), la culture ne serait-elle pas un moyen de créer du lien, de l’échange et des repères ? Questionner les missions et le rôle de la culture dans les quartiers implique qu’elle se prévaut d’une utilité, utilité qu’on ne lui impose pas dans les centres villes.
INVITES
DANIELLE BELLINI : directrice des affaires culturelles de Champigny-sur-Marne (94), depuis 1994. Elle développe une politique culturelle sur tout le territoire (elle coordonne quatre centres culturels). La population est impliquée dans de nombreuses formes : petites formes en appartements, festival cours et jardins, ateliers de pratiques amateurs…
GUY BENISTI : homme de théâtre, cofondateur (en 1993) et directeur du Githec – Groupe d’Intervention Théâtral Et Cinématographique (Pantin - 93) qui réunit des professionnels du spectacle en vue de réaliser des œuvres avec et en direction de « personnes dites en difficulté ». Le théâtre tel que l’entend Guy Benisty constitue une « érection du social ».
CATHERINE BOSKOWITZ : metteur en scène, codirectrice du Collectif 12 / Friche A. Malraux. C. Boskowitz crée le Collectif 12 en 1998, en réunissant des artistes pluridisciplinaires pour mettre en commun leurs expériences et concevoir un dispositif qui s'inscrit au cœur de la ville de Mantes-la-Jolie, dans une ancienne entreprise de bâtiment : la Friche A. Malraux. Elle participe en 2001 à la réalisation du Rapport Lextrait sur « Friches et lieux intermédiaires ». En 2005, elle participe au Comité de Direction du Festival International de théâtre d’Amman en Jordanie pour l’édition 2005 et met en place avec l’équipe du Collectif 12 et celle de Confluences, l’événement Regards sur la Barbarie.
LA CAUTION : Hi-Tekk et Nikkfurie. http://www.la-caution.net
Rencontre-débat préparée par Violaine Dupic, Elise Laurent, Charlotte Morel et Jeanne Pariente, étudiantes au sein du Master 2 Projets Culturels dans l'Espace Public, Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Dans le cadre du cycle IN SITU, programme de rencontres-débats sur les relations entre arts, cultures, populations et territoires, proposé par le Master 2 Projets Culturels dans l'Espace Public. Sous l’impulsion de Pascal Le Brun-Cordier, professeur associé, responsable du Master.
La nature, paysage ou sujet ?
La nature, paysage ou sujet ?
On dit que le paysage est une invention de la nature. Jusqu’au XIIe siècle, le peintre occidental chrétien refuse de la montrer. Il faut adorer le Christ, la Vierge et les Saints... sur fond d’or. L’espace divin n’est pas l’espace terrestre. Ce n’est que vers 1300 que le florentin Giotto opère une sorte de révolution picturale : l’espace réel est représenté par deux plans dorés et un chemin bordé d’arbres. Paysage au lointain, comme fenêtre ouverte sur le monde. L’apparition du paysage comme sujet du tableau est plus tardive (début du XVIe siècle).
Avec Gilles A. Tiberghien, philosophe et universitaire, Phéraille, directeur artistique de la Cie Le Phun, et Daniel Larrieu, directeur artistique de la Cie Astrakan.
Gilles A. Tiberghien, Phéraille et Daniel Larrieu nous parleront de « La nature, paysage ou sujet ? ». Le philosophe spécialiste du Land art, le chorégraphe en salle et/ou en lieux atypiques, ainsi que le metteur en scène de l’espace public, nous éclaireront sur leurs rapports artistiques avec Dame Nature : support de création, source de création – souvent les deux.
La plupart des plasticiens qui travaillent avec et dans la nature savent que leurs oeuvres sont vouées à une « inéluctable disparition. Pour certains, il s’agit de témoigner d’un travail éphémère que les intempéries vont détruire plus ou moins vite... réalisations de Dennis Oppenheim en 1968 dans la neige et la glace, ou celles de Hans Haacque (1969), qui pouvaient n’être visibles que quelques heures... », (G. A. Tiberghien, La Nature dans l’art, sous le regard de la photographie, Photo Poche, Actes Sud, 2005).
Pourquoi chorégraphier ou mettre en scène dans des parcs, des jardins ou sur des bassins... représenter à même la terre-scène, utiliser la flore comme sujet-acteur organique ?
Rencontre-débat organisée dans le cadre des Scènes Invisibles, cycle de conférences organisé dans le cadre du « Temps des Arts de la Rue » par le Parc de la Villette , HorsLesMurs et Lieux Publics, avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication (direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles).
Conception et animation du cycle : Sylvie Martin-Lahmani. Infos : www.horslesmurs.asso.fr
Rencontre préparée avec Alice Hervé et Xavier Montagnon, étudiants au sein du Master 2 Projets Culturels dans l'Espace Public, Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Dans le cadre du cycle IN SITU, programme de rencontres-débats sur les relations entre arts, cultures, populations et territoires, proposé par le Master 2 Projets Culturels dans l'Espace Public. Sous l’impulsion de Pascal Le Brun-Cordier, professeur associé, responsable du Master.
Spectateur / Spectacteur
Spectateur / Spectacteur
Dans le champ des arts plastiques comme dans celui du spectacle vivant, en particulier dans l’espace public, de nombreuses propositions artistiques sollicitent une participation active du regardeur / spectateur. Celui-ci devient actant, acteur ou activateur de l’œuvre, est engagé ou s’engage dans une interaction, rudimentaire ou complexe, avec un objet, un dispositif ou un comédien. Motivées par une réelle volonté d’interactivité ou découlant d’une certaine « démagogie participative », ces formes qui sollicitent directement le public sont omniprésentes dans la création contemporaine. À partir de quelques exemples précis, cette rencontre se propose d’interroger ces pratiques en compagnie d’artistes et d’observateurs du monde de l’art.
INVITES
BERNARD LUBAT - Multi-instrumentiste et improvisateur inclassable, Bernard Lubat est une personnalité hors norme dont les activités s’affranchissent de toutes catégories. Créateur de la Compagnie Lubat de Gasconha et du Festival d’Uzeste Musical, son travail est marqué par une forte préoccupation « poïelitique ».
GREGORY CHATONSKY - Artiste numérique, membre fondateur de la plateforme expérimentale www.incident.net, il s’intéresse de près à la mise en place de fictions interactives et au caractère sensible du numérique.
SERGE CHAUMIER - Professeur à l'université de Bourgogne, IUP Denis Diderot - Master 2 Métiers des arts, de la culture et du patrimoine. Serge Chaumier travaille notamment sur les arts de la rue.
PHILIPPE HENRY - Maître de conférences HDR à l'université Paris 8 Saint-Denis, département théâtre. Axe de recherche : socio-économie des arts de la scène. Il accompagne le réseau Autre(s)pARTs et l'Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles.
STEPHEN WRIGHT - Critique d'art, directeur de programme au Collège International de Philosophie. Commissaire indépendant d'exposition. Auteur de nombreux textes, notamment pour la revue Parachute.
Rencontre-débat préparée par Cécile Cano, Elise Coury, Camille Geoffroy, Xavier Montagnon, Camille Poiraud, étudiants au sein du Master 2 Projets Culturels dans l'Espace Public, Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Dans le cadre du cycle IN SITU, programme de rencontres-débats sur les relations entre arts, cultures, populations et territoires, proposé par le Master 2 Projets Culturels dans l'Espace Public. Sous l’impulsion de Pascal Le Brun-Cordier, professeur associé, responsable du Master.